• I- Les différents modèles d'éducation : une éducation inégale dans le monde

    B. L'éducation en Afghanistan

     

    I- Les différents modèles d'éducation : une éducation inégale dans le monde

     

    I- Les différents modèles d'éducation : une éducation inégale dans le monde

     

    I- Les différents modèles d'éducation : une éducation inégale dans le monde

    Razia, 10 ans, ne vas pas à l’école car scolariser les filles dans la province de Kandahar est trop risqué, et car son père croit que seuls les garçons doivent aller à l’école. Mon père dit que « L’école ce n’est pas pour les filles qu’elles devraient travailler à la maison ». Je ne suis pas le seuil qui interdise à sa fille d’aller à l’école, dit son père Abdul Rahim. Personne ne veut que sa fille soit agressée par les Talibans parce qu’elle est scolarisée ». Avec eux, seuls les garçons méritent d’être scolarisés. Encore l’enseignement qu’ils reçoivent est-il orienté presque exclusivement vers la religion musulmane. En novembre 2008, des assaillants ont aspergé d’acide une dizaine d’écolières et leurs enseignants pour décourager la scolarisation des filles. Les coutumes conservatrices, la pauvreté, le manque de structures éducatives et la discrimination sexuelle privent d’éducation plus de cinq millions d’enfants en âge d’être scolarisés dont plus de trois millions de filles. La plupart des enfants illettrés sont des filles. »

     D’après l’ONU, Bureau pour la coordination des affaires humanitaire, 8 juin 2009.

    I- Les différents modèles d'éducation : une éducation inégale dans le monde

    I- Les différents modèles d'éducation : une éducation inégale dans le monde

    Profondément compromis par les guerres et les conflits qui durent depuis plus de trente ans, le système éducatif afghan reste fragile. Cependant, depuis la chute des talibans en 2001, les efforts de reconstruction ont permis des progrès notables. Par exemple, avant 2002, on estimait qu’un million d’élèves ou moins, presque tous les garçons, fréquentaient les bancs de l’école. Selon les rapports officiels, plus de neuf millions d’enfants sont maintenant inscrits. L’expansion a inclus des filles, qui ont presque complètement empêchées d’aller à l’école sous les talibans.  Aujourd'hui, on estime que 39% des élèves sont des femmes.  Ces dernières années, le gouvernement afghan s’engage a rénover le système éducatif, mettant l'accent sur l'éducation des femmes. Cette demande est de plus en plus croissante et demeure limitées par les efforts, mais de nombreux aspects restent encore à améliorer. Le nombre d’enfants non-scolarisés reste trop élevé, notamment une majorité de filles dû aux mentalités très conservatrices et d’augmenter la scolarisation dans les zones rurales, qui sont le plus handicapés car il n’y a pas beaucoup de moyens de transports.

    L’éducation est de faible qualité. En effet, la formation des enseignants est très faible, voire inexistante ; améliorer la formation et la qualité des enseignants est primordiale. Il y a un manque total de ressources scolaires. Les conditions de travail sont plus que rudimentaires, les enfants étudient en général dans des tentes ou dans des cratères formés par l’explosion d’une bombe pour les enfants issus de zones rurales. Les classes sont surchargés, ils sont en général une quarantaine. Aujourd’hui, l’Afghanistan a pour objectif d’améliorer l’environnement d’apprentissage et de faire bénéficier à tous les enfants et enseignants des ressources scolaires adéquates des élèves pour le développement intellectuel.

    L’État afghan accorde de plus en plus d’importance à l’éducation même s’il n’a pas beaucoup de moyens financiers. En 2014, 13% du budget national est destiné au ministère de l’Éducation, ce qui équivaut à la troisième en place, en termes de dépenses. Un des objectifs les plus importants est d’augmenter, l’efficacité et la responsabilité du ministère.

    Selon le rapport intitulé « ‘They Bear All the Pain’ : Hazardous Child Labor in Afghanistan » en Afghanistan, il arrive très frèquemment que des enfants âgés de 5 ans ou moins doivent aller travailler comme un adulte le ferait pour gagner son salaire à la fin du mois. Parfois même effectuer des tâches très risquées dans des conditions de travail déplorable qui pourrait leur coûter la vie ou être bléssé à vie, dans des industries de tapis, ou des industries de métallurgie. En raison de leur emploi prématuré, les enfants doivent concilié en même temps travail et école ou parfois ils renonçent complètement à leurs éducation car ils n’ont pas les mesures nécessaires pour faire les deux.

    L'Afghanistan a refusé de mettre au point l'interdiction du travail des enfants dans les secteurs dangereux et s'est absenter de revoir la législation du travail pour être en accord avec les normes internationales, a expliqué Human Rights Watch. Quotidiennement, des enfants meurent chaque jours à cause des conditions de travail par manque de moyens pour l'inspection des lieux.

    Une des failles au contrôle du travail des enfants dans les secteurs dangereux est le manque de ressources. Le gouvernement afghan a échoué sur la mise en place de la législation du travail, le gouvernement voulait faire appliquer des sanctions aux contrevenants et radicaliser les conditions de travail fondées sur l'exploitation.

     Le responsable d'un four à briques situé à Kaboul a déclaré à Human Rights Watch : « Les enfants travaillent ici à partir de 10 ans, parfois 8 et jusqu'à ce qu'ils aient 15 ou 16 ans... Ils se réveillent à 3 heures du matin et travaillent jusqu'en soirée… Ils se plaignent de douleur, mais que peuvent-ils y faire ? Ils sont là pour gagner leur vie. Ils supportent toutes les douleurs pour accomplir le travail. »

    Une des conséquences de l'extrême pauvreté an Afghanistan concerne les conditions de travail dangereuse des enfants. L'Afghanistan reste un des pays les plus pauvres au monde. La pauvreté chronique du pays et le travail forcé des enfants sont issus d'un manque de terres, illettrisme, un taux de chômage élevé et la guerre dans une partie du pays.

    En Afghanistan, le travail des enfants est autorisés seulement si l'enfant a un âge approprié pour travailler et des conditions de travaille saines et sécuritaires qui peuvent contribuer au bon développement de l'enfant et venir en aide aux besoins de la famille. Malheureusement, ces conditions sont loin d'être réalisée car tout ce qui contribue à une mauvaise santé ou une mauvaise sécurité est considéré comme du "travail des enfants" interdits par les droits nationaux.

    Des projets prometteurs ont été mis en place pour venir en aide aux enfants vulnérables mais seulement le soutien n'est pas suffisant par rapport aux besoins. L'Afghanistan est réaliste car tant que la pauvreté chronique perdure le travail des enfants sera tout aussi présent malgré que le gouvernement puisse prendre des mesure pour protéger les enfants des risques des conditions dangereuses ou malsaines.

    Ces mesures incluent l'augmentation du nombre d'inspecteurs du travail, accorder une surveillance rapprochée des secteurs dangereux et offrir au gouvernement afghan une aide ciblée sur les normes et la règlementation contre le travail des enfants. Pour concrétiser cela, le gouvernement devrait élargir ses ressources envers le soutien éducatif à tous les enfants travaillant.

    Le gouvernement Afghan a l'obligation morale, envers les droits internationaux, de prendre des mesures dans les plus bref délais pour éradiquer le travail dangereux des enfants. Le pays devrait prendre des mesures d'urgence afin de mieux protéger les risques associés aux conditions de travail dangereuses ou malsaines. 

    «Toutefois, le gouvernement afghan a l'obligation de faire appliquer les lois visant à protéger les enfants  sur leur lieu de travail et de garantir qu'ils n'ont à sacrifier ni leur éducation ni leur sécurité comme le prix à payer pour venir en aide à leurs familles." A commenté Phelin Kine.


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