• De nos jours, l'accès à l’éducation progresse, les taux d’alphabétisation ne cessent d’augmenter dans le monde. En revanche, les inégalités persistent, tout le monde ne bénéficie pas des mêmes conditions d’enseignement notamment dans les pays moins développés. L’éducation c'est l'action de développer un ensemble de connaissances et de valeurs morales, intellectuelles… considérées comme essentielles dans la vie en société. c’est un droit universel, un facteur d’épanouissement personnel, d’autonomisation et de développement social.

    Le développement durable, c’est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs » (citation de Mme Gro Harlem BRUNDTLAND, Premier ministre norvégien, 1987). Depuis plusieurs années, il est au cœur des débats et entraîne de nombreuses questions : pourquoi est-il si important aujourd'hui ?

    Ainsi, nous nous demanderons en quoi l'éducation est un enjeu du développement durable.

    Dans un premier temps, nous étudierons les différents modèles d'éducation (systèmes éducatifs), celui de la Finlande et l'Afghanistan, puis dans un second temps, l'impact de l'éducation sur le développement durable et enfin de l'éducation durable.

    Introduction

     


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  • Le développement durable est "un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs", Gro Harlem Brundtland (1992).

    Dans les années 1970-80, les catastrophes naturelles s’accumulent (1986, accident nucléaire de Tchernobyl contamine l’Ukraine et une partie de l’Europe) grand nombre de scientifiques s’alarment quant à l’impact de l’activité humaine sur la planète.

    En effet, depuis la Révolution industrielle, notre société a connu un développement précédent qui conduit à un enrichissement et à une amélioration générale des conditions de vie de la plupart des sociétés, sans toujours mesurer les conséquences de l’évolution de son mode de vie. Aujourd’hui, s’ajoute la mondialisation, l’accroissement des inégalités entre pays développés et moins développés et les prévisions démographiques qui visent 9 milliards d’habitants en 2050.

    Comment assurer l’accès à l’éducation pour tous ? De nouvelles problématiques émergent, une solution : le développement durable. Mettre en œuvre, un modèle de société plus équitable socialement et économiquement, tout en respectant l’environnement.

    PRÉAMBULE : Qu'est-ce que le développement durable ?

    Le développement durable est un équilibre entre trois piliers :

    - économique : produire des richesses pour satisfaire la population ;

    - social : assurer les besoins essentiel de la population et réduire les inégalités ;

    - environnemental : préserver les ressources naturelles.

    Qu'est-ce que le développement durable ?                         

     En 2015, nous nous intéresserons particulièrement à l'impact de l'éducation sur le développement durable puisque sans l'éducation, il ne peut pas y avoir de développement durable.


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  • A. L'éducation en Finlande

    I- Les différents modèles d'éducation : une éducation inégale dans le monde

    La Finlande est un pays où le système public d’éducation est tellement performant et envié dans le monde entier à cause de la qualité de ces enseignements. Elle se classe au peloton de tête de l’Organisation de Coopération et de Développement Économique (O.C.D.E.) et dispose d’un taux d’alphabétisation de 100%.

    Un système équitable pour tous, qui offrirait les mêmes possibilités à tous les enfants finlandais peut importe leur origine sociale, ethnique…

    I- Les différents modèles d'éducation : une éducation inégale dans le monde

    I- Les différents modèles d'éducation : une éducation inégale dans le monde

     

    « À sept ans, Veera commence sa scolarité obligatoire jusqu’à l’âge de seize ans. Même ses dents seront soignées gratuitement par le dentiste de l’école. Elle mangera tous les jours à la cantine gratuitement. Douée comme elle est, Veera entre au conservatoire pour jouer du piano et cela coûte presque rien. Veera continue au lycée comme la plupart des filles, c’est toujours gratuit et même le déjeuner ne lui coûte toujours rien. Elle passe son baccalauréat à 18 ans et réussit à avoir une place à l’université ou une grande école où c’est toujours gratuit. Sa chambre d’étudiante est louée à un prix qui n’est que la moitié du loyer habituel, grâce à l’aide de l’État. Les Finlandaises sont les plus éduquées en Europe : 36 % ont une formation de troisième degré (université). Elles ont plusieurs diplômes et entrent sur le marché du travail avec de grandes espérances. »

    Markaana MÄKELÄ, L’État-providence et ses pièges. Le cas des Finlandaises, INNOVATIONS 2004/2, n° 20, p290, De Boeck Université

    I- Les différents modèles d'éducation : une éducation inégale dans le monde

    L'éducation finlandaise a de nombreux principes mais l’un des principes fondamentaux de ce système préconise que tout un chacun doit avoir accès à une éducation et une formation de qualité sur un pied d’égalité. Tout citoyen doit pouvoir disposer des mêmes possibilités d’éducation indépendamment de ses origines ethniques, de son âge, de son niveau de vie ou de son domicile. Le fait aussi qu'elle soit  obligatoire et gratuite. La Finlande met en place de nombreux moyens pour atteindre ce tel résultat, 6% de la richesse nationale est consacré à l'éducation, entre 5000 et 8000 euros sont investis par élève. Un taux de redoublement faible.

    Dans la Finlande annexée par la Suède au XIIe siècle, l’enseignement est entièrement sous la dépendance de l’Église. En 1809, la Finlande devient grand duché de l’empire russe mais la réglementation scolaire russe n’y est pas introduite. La direction nationale des écoles, créée en 1869, met fin à la domination sans partage de l’Église sur l’éducation. En 1917, la Finlande accède enfin à l’indépendance et, dans la constitution adoptée en 1919, deux principes sont affirmés : la généralisation de l’obligation scolaire généralisée et la gratuité de l’enseignement primaire. La loi sur la scolarité obligatoire est promulguée en 1921 et rapidement mise en œuvre. C’est en 1970 qu’intervient une réforme essentielle qui consiste à combiner l’école primaire et le collège en une seule école, « l’école fondamentale », qui s’adresse à tous et qui définit la scolarité obligatoire. Cette réforme a été réalisée afin de rendre un système équitable pour tous, qui offrirait les mêmes possibilités à tous les enfants finlandais peut importe leur origine sociale, ethnique. Jusqu'au début des années 1970, la Finlande a connu un système éducatif élitiste. La sélection s'opérait alors après seulement quatre années de primaire. Les meilleurs élèves pouvaient suivre une scolarité générale longue dans un collège suivie éventuellement de trois années de lycée. La majorité des enfants poursuivaient deux années supplémentaires de scolarité à l’école primaire. Jusqu'en 1972, au moins la moitié des élèves ne faisait pas d'études secondaires. La plupart des enfants des familles modestes quittaient l'école vers pour travailler ou suivre un apprentissage professionnel. En 1968, après 20 ans d'hésitation la réforme du système scolaire est adoptée en Finlande. La sélection à est abolie. Tous les élèves sont accueillis dans les mêmes établissements primaires et secondaires jusqu'à et reçoivent le même enseignement fondamental. La réforme est mise en place progressivement par région. Cette progressivité permet d'étudier de manière objective les résultats de la réforme en comparant le destin d'une classe d'âge touchée par la réforme et celui de la même classe d'âge non touchée par la réforme scolaire. Les analystes ont pu ainsi arriver à la conclusion que la réforme a entraîné une réduction des inégalités de 25 %. Il convient cependant de préciser que la société finlandaise, comme toutes les sociétés nordiques contemporaines, est plus égalitaire. Les écarts de revenus entre les parents ont moins d'effets sur le destin des enfants que dans les sociétés anglo-saxonnes où les réformes de démocratisation de l'école n'ont pas réduit les inégalités sociales.

    L’effort est particulièrement concentré sur l’école fondamentale. En effet, le professeur est assisté d’un assistant et d’un autre professeur spécialisé sur la notion étudiée. Les rythmes d’apprentissage sont adaptés en fonction des difficultés des élèves. Ils bénéficient d’un réel accompagnement personnalisé, la plupart des cours se déroulent en groupes (la classe entière est composée d’environ une vingtaine élèves). Chaque salle de classe, bénéficie d'un matériel informatique à la disposition des élèves. Le numérique permet aux professeurs de développer de nouvelles pédagogies où les élèves sont actifs de la construction de leur leurs savoirs et savoirs faire.En Finlande, l’évaluation des élèves se fait de manière continue pendant les cours ainsi qu’à l’occasion d’une évaluation finale. Le suivi continu permet d’orienter et d’aider les élèves dans leur processus d’apprentissage. Chaque élève reçoit un rapport personnel au moins une fois pendant l’année scolaire. À l’école fondamentale il n’y a pas d’évaluation nationale des acquis des élèves. Ce sont les enseignants qui procèdent à une évaluation de l’élève dans les disciplines respectives sur la base des objectifs prévus par le cursus. Les notes reportées dans l’attestation de fin d’études de l’école fondamentale, soit un brevet remis à la fin de la 9e année, sont octroyées par les enseignants. Et c’est à partir de cette évaluation que les élèves peuvent se qualifier pour des études ultérieures. C’est pourquoi, le curriculum national de base définit des lignes directrices pour l’évaluation des élèves dans toutes les disciplines régulières. Une des tâches de l’école fondamentale consiste à développer les capacités d’auto-évaluation de l’élève afin de l’aider à acquérir une meilleure connaissance de soi et de ses propres compétences d’apprentissage. Il peut ainsi prendre conscience des progrès réalisés et du processus d’apprentissage. Mais, ce succès n’est pas dû au nombre d’heures passées en classe. Effectivement, les élèves finissent les cours à 13h ou 14h et l’école n’est qu’obligatoire à l’âge de 7 ans. Ils n'effectuent pas beaucoup de devoirs. Les frais de scolarités, frais sanitaires… sont payés par l’État. 

    Les enseignants veulent maintenir un niveau de motivation élevé, ils considèrent que cela est la clef de la réussite, maintenir un niveau de motivation élevé. Le plus important est qu’il sache chercher de nouvelles connaissances. Les notes sont utilisées à titre informatif afin de déterminer les groupes selon leurs compétences. Les enseignants sont soigneusement choisis, bien formés et considérés comme des experts dans leur domaine. Leur concours est très difficile. Ils doivent obtenir un master. Ils sont libres au niveau de leur pédagogie. Dans une enquête sur les jeunes de quinze ans publiée en 2003, les élèves plaçaient le métier d’enseignant en première position parmi les métiers qu’ils aimeraient exercer plus tard. À la campagne tout particulièrement, l’enseignant est encore perçu comme un modèle et il incarne une certaine élite intellectuelle à laquelle on aimerait appartenir. Si les élèves ont une vision aussi positive de leurs enseignants, c’est que l’enseignement qu’ils dispensent est reconnu comme étant de qualité. Celle-ci est due à la qualité de la formation des enseignants mais aussi au consensus social : la dernière grève des enseignants remonte aux années 1994. Dans ce secteur comme dans les autres, les concertations syndicales se font sur une base régulière, généralement tous les ans. La formation des professeurs mobilise l’attention du ministère. La période actuelle est considérée comme une période de transition au cours de laquelle le problème des salaires doit retenir l’attention dans la mesure où les salaires du secteur tertiaire ont augmenté beaucoup plus que ceux des enseignants. « Nos enseignants ont tous une formation qui équivaut à un mastère et une formation à la recherche, ils ont une position sociale assez élevée, ils appartiennent à un seul syndicat y compris les chefs d’établissements ». Les enseignants poursuivent cinq à huit années d’études à l’université, soit 4 200 heures de cours dont 1 400 doivent être consacrées à la pédagogie et une année de pratique dans une école d’application. En mai 2002, on comptait 53 414 enseignants à temps plein dans le secondaire et 7 933 enseignants dans le supérieur. Flexibilité et égalité des chances sont les maîtres mots du système éducatif finlandais : flexibilité qui se traduit par la grande liberté de choix offerte à l’élève dès le secondaire ; égalité des chances qui se traduit, notamment via le développement de l’enseignement secondaire à distance, par une « ardente obligation » d’une qualité égale d’enseignement sur tout le territoire.

    I- Les différents modèles d'éducation : une éducation inégale dans le monde


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  • B. L'éducation en Afghanistan

     

    I- Les différents modèles d'éducation : une éducation inégale dans le monde

     

    I- Les différents modèles d'éducation : une éducation inégale dans le monde

     

    I- Les différents modèles d'éducation : une éducation inégale dans le monde

    Razia, 10 ans, ne vas pas à l’école car scolariser les filles dans la province de Kandahar est trop risqué, et car son père croit que seuls les garçons doivent aller à l’école. Mon père dit que « L’école ce n’est pas pour les filles qu’elles devraient travailler à la maison ». Je ne suis pas le seuil qui interdise à sa fille d’aller à l’école, dit son père Abdul Rahim. Personne ne veut que sa fille soit agressée par les Talibans parce qu’elle est scolarisée ». Avec eux, seuls les garçons méritent d’être scolarisés. Encore l’enseignement qu’ils reçoivent est-il orienté presque exclusivement vers la religion musulmane. En novembre 2008, des assaillants ont aspergé d’acide une dizaine d’écolières et leurs enseignants pour décourager la scolarisation des filles. Les coutumes conservatrices, la pauvreté, le manque de structures éducatives et la discrimination sexuelle privent d’éducation plus de cinq millions d’enfants en âge d’être scolarisés dont plus de trois millions de filles. La plupart des enfants illettrés sont des filles. »

     D’après l’ONU, Bureau pour la coordination des affaires humanitaire, 8 juin 2009.

    I- Les différents modèles d'éducation : une éducation inégale dans le monde

    I- Les différents modèles d'éducation : une éducation inégale dans le monde

    Profondément compromis par les guerres et les conflits qui durent depuis plus de trente ans, le système éducatif afghan reste fragile. Cependant, depuis la chute des talibans en 2001, les efforts de reconstruction ont permis des progrès notables. Par exemple, avant 2002, on estimait qu’un million d’élèves ou moins, presque tous les garçons, fréquentaient les bancs de l’école. Selon les rapports officiels, plus de neuf millions d’enfants sont maintenant inscrits. L’expansion a inclus des filles, qui ont presque complètement empêchées d’aller à l’école sous les talibans.  Aujourd'hui, on estime que 39% des élèves sont des femmes.  Ces dernières années, le gouvernement afghan s’engage a rénover le système éducatif, mettant l'accent sur l'éducation des femmes. Cette demande est de plus en plus croissante et demeure limitées par les efforts, mais de nombreux aspects restent encore à améliorer. Le nombre d’enfants non-scolarisés reste trop élevé, notamment une majorité de filles dû aux mentalités très conservatrices et d’augmenter la scolarisation dans les zones rurales, qui sont le plus handicapés car il n’y a pas beaucoup de moyens de transports.

    L’éducation est de faible qualité. En effet, la formation des enseignants est très faible, voire inexistante ; améliorer la formation et la qualité des enseignants est primordiale. Il y a un manque total de ressources scolaires. Les conditions de travail sont plus que rudimentaires, les enfants étudient en général dans des tentes ou dans des cratères formés par l’explosion d’une bombe pour les enfants issus de zones rurales. Les classes sont surchargés, ils sont en général une quarantaine. Aujourd’hui, l’Afghanistan a pour objectif d’améliorer l’environnement d’apprentissage et de faire bénéficier à tous les enfants et enseignants des ressources scolaires adéquates des élèves pour le développement intellectuel.

    L’État afghan accorde de plus en plus d’importance à l’éducation même s’il n’a pas beaucoup de moyens financiers. En 2014, 13% du budget national est destiné au ministère de l’Éducation, ce qui équivaut à la troisième en place, en termes de dépenses. Un des objectifs les plus importants est d’augmenter, l’efficacité et la responsabilité du ministère.

    Selon le rapport intitulé « ‘They Bear All the Pain’ : Hazardous Child Labor in Afghanistan » en Afghanistan, il arrive très frèquemment que des enfants âgés de 5 ans ou moins doivent aller travailler comme un adulte le ferait pour gagner son salaire à la fin du mois. Parfois même effectuer des tâches très risquées dans des conditions de travail déplorable qui pourrait leur coûter la vie ou être bléssé à vie, dans des industries de tapis, ou des industries de métallurgie. En raison de leur emploi prématuré, les enfants doivent concilié en même temps travail et école ou parfois ils renonçent complètement à leurs éducation car ils n’ont pas les mesures nécessaires pour faire les deux.

    L'Afghanistan a refusé de mettre au point l'interdiction du travail des enfants dans les secteurs dangereux et s'est absenter de revoir la législation du travail pour être en accord avec les normes internationales, a expliqué Human Rights Watch. Quotidiennement, des enfants meurent chaque jours à cause des conditions de travail par manque de moyens pour l'inspection des lieux.

    Une des failles au contrôle du travail des enfants dans les secteurs dangereux est le manque de ressources. Le gouvernement afghan a échoué sur la mise en place de la législation du travail, le gouvernement voulait faire appliquer des sanctions aux contrevenants et radicaliser les conditions de travail fondées sur l'exploitation.

     Le responsable d'un four à briques situé à Kaboul a déclaré à Human Rights Watch : « Les enfants travaillent ici à partir de 10 ans, parfois 8 et jusqu'à ce qu'ils aient 15 ou 16 ans... Ils se réveillent à 3 heures du matin et travaillent jusqu'en soirée… Ils se plaignent de douleur, mais que peuvent-ils y faire ? Ils sont là pour gagner leur vie. Ils supportent toutes les douleurs pour accomplir le travail. »

    Une des conséquences de l'extrême pauvreté an Afghanistan concerne les conditions de travail dangereuse des enfants. L'Afghanistan reste un des pays les plus pauvres au monde. La pauvreté chronique du pays et le travail forcé des enfants sont issus d'un manque de terres, illettrisme, un taux de chômage élevé et la guerre dans une partie du pays.

    En Afghanistan, le travail des enfants est autorisés seulement si l'enfant a un âge approprié pour travailler et des conditions de travaille saines et sécuritaires qui peuvent contribuer au bon développement de l'enfant et venir en aide aux besoins de la famille. Malheureusement, ces conditions sont loin d'être réalisée car tout ce qui contribue à une mauvaise santé ou une mauvaise sécurité est considéré comme du "travail des enfants" interdits par les droits nationaux.

    Des projets prometteurs ont été mis en place pour venir en aide aux enfants vulnérables mais seulement le soutien n'est pas suffisant par rapport aux besoins. L'Afghanistan est réaliste car tant que la pauvreté chronique perdure le travail des enfants sera tout aussi présent malgré que le gouvernement puisse prendre des mesure pour protéger les enfants des risques des conditions dangereuses ou malsaines.

    Ces mesures incluent l'augmentation du nombre d'inspecteurs du travail, accorder une surveillance rapprochée des secteurs dangereux et offrir au gouvernement afghan une aide ciblée sur les normes et la règlementation contre le travail des enfants. Pour concrétiser cela, le gouvernement devrait élargir ses ressources envers le soutien éducatif à tous les enfants travaillant.

    Le gouvernement Afghan a l'obligation morale, envers les droits internationaux, de prendre des mesures dans les plus bref délais pour éradiquer le travail dangereux des enfants. Le pays devrait prendre des mesures d'urgence afin de mieux protéger les risques associés aux conditions de travail dangereuses ou malsaines. 

    «Toutefois, le gouvernement afghan a l'obligation de faire appliquer les lois visant à protéger les enfants  sur leur lieu de travail et de garantir qu'ils n'ont à sacrifier ni leur éducation ni leur sécurité comme le prix à payer pour venir en aide à leurs familles." A commenté Phelin Kine.


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  • B- L'éducation en Finlande

    Les conditions d'étude dont excellentes avec des salle propres, bien équipée, élèves peu nombreux, bien outillés en affaires scolaire.

    Le but éducatif n'est pas l'intelligence, mais le respect de la nature, de la démocratie et de l'égalité des êtres humains

    Tout est gratuit pour les enfants: repas, médecine, affaires...

    Ils ont un haut niveau d'étude, d'où un faible taux de chômage.

    82% des finlandaises prennent la pilule, et donc bien moins d'enfant: 1,3 en moyenne. C'est l'inverse de la situation afghan; ou les femmes non éduquées ont bien plus d'enfants, qu'elles élèvent dans la misère et qui n'auront aucun avenir appréciable.

    L'accès à l'éducation dépend de ce que les gouvernements sont prêts ou peuvent dépenser pour la jeunesse : 100$/an/élève en Afghanistan à 6 000$/an/élève en Finlande

     

    Constat mondial

    Les inégalités de richesse dans le monde

     

    Dans le monde il reste encore beaucoup d'inégalités liées au développement. Le développement est une transition vers une économie et une société urbaine, où la pauvreté est minoritaire et la production des richesses est importante et variée. Un pays développé amène à une meilleure amélioration générale des conditions de vie. Pour mesurer les inégalités, l'IDH ( Indice de Développement Humain) est le meilleur indicateur. Grâce à cet indicatif, nous pouvons observer que le développement est inégal dans certaines partie du monde, notamment dans les pays du Sud. Dans ces pays il y a plusieurs régions émergentes où l'IDH est en augmentation, des régions intermédiaires avec un IDH moyen-faible inférieur à 0.5 ou entre 0.5 et 0.7 et enfin reste les P.M.A ( Pays Moins Avancé) avec un IDH faible inférieur à 0.5. Dans le monde il n'y a pas seulement des pays en voie de développement mais aussi des pays développés dans le Nord avec un indice supérieur à 0.8. 

     

    Les inégalités liées au développement dans le monde 

    Selon Human Developpment, en 2007)Nous allons nous intéresser plus particulièrement à deux pays très distincts l'un de l'autre au niveau de l'éducation, il s'agit de la Finlande et de l'Afghanistan. Ici présent nous analyserons deux courbes à partir de 1990 jusqu'en 2010 qui opposent ces deux pays. La Finlande obtient un IDH de près de 0.8 en 1990 qui augmente au long de 10 ans jusqu'à atteindre un peu plus de 0.8 . Puis nous avons une situation complètement opposé avec l'Afghanistan qui obtient un IDH de 0.2 et augmente à partir de l'année 2000 pour atteindre un nouvel IDH de 0.4

    Cette carte en anamorphose mesure le PIB en dollars et parallèlement le PIB total (Produit Intérieur Brut) en 2013. Cette carte nous apprend qu'il existe des pays ayant un taux de richesse bien plus élevé que d'autres pays. Par exemple, on peut comparer les États-Unis ayant un produit intérieur brut de plus de 35 000 par habitant en 2013 alors que la Chine possède entre 5 000 et 15 000 de produit  intérieur brut par habitant. On peut donc constater les inégalités de richesse dans le monde.

     

    http://fr.calameo.com/read/001559110f3031c290f5f


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  • A. L'économie

    1) Croissance économique

    La croissance économique est un enjeu de la pauvreté qui est aussi elle-même alimentée par l'éducation. Lorsque l'éducation, a pu augmenté le niveau d'instruction du pays, le PIB par habitant a subit une hausse de 2 à 2,5%. Ce qui donne en moyenne une augmentation du revenu par habitant de 26% en 45 ans. Ce pourcentage tient en compte différent facteurs comme le niveau de revenu, la part du secteur public dans l'économie et le degré d'ouverture aux échanges.

    Selon le niveau d'instruction des différentes régions, le rythme de croissance économique n'est pas similaire. En Asie de l'Est et dans le Pacifique, dans les années 1965, le niveau moyen de scolarité était supérieur à 2,7 années d'études comparé à l'Afrique Subsaharienne. Le pourcentage du revenu moyen de la croissance annuelle était de 3,4% en Asie de l'Est et dans le Pacifique alors que cette donnée était à seulement 0,8% en Afrique Subsaharienne dans les 45 années suivantes. Les différents taux de croissance dans les pays s'expliquent par une différence du niveau d'instruction.

    Les taux de croissance entre pays fluctuent selon les niveaux d'instruction ce qui amène à des progrès inégaux. En Amérique Latine et dans les Caraïbes, le taux de scolarisation des adultes a évolué de 3,6% à 7,5% en quelques années. Cela a contribué à la croissance annuel du PNB (Produit National Brut) par habitant de 2,8% entre 2005 et 2010. Contrairement au Guatemala où la scolarité moyenne des adultes ne dépasse pas les 3,6 années en 2005. Au Guatemala, le taux de croissance annuel aurait pu doubler si le pays aurait été conforme à la moyenne régional, entre 2005 et 2010 ce taux est passé de 1,7% à 3,6%, soit 500 dollars supplémentaires par personnes.

    La qualité de l'éducation est vitale pour la croissance économique 

    Ce n'est pas en passant plus de temps à l'école qu'il y aura plus de résultat mais en apprenant. Pour cela des mesures de la qualité et des résultats de l'apprentissage doivent être évaluer par des analystes pour comprendre l'impact économique sur l'éducation. Pour permettre l'évolution des effets de l'éducation sur la croissance économique, les pays sont encouragés à accompagner l'apprentissage de leurs élèves sur plusieurs années. 

    En vu d'améliorer les résultats et la qualité de l'éducation, une réforme des coûts raisonnable est à envisager et ainsi augmenter les rendements économique de l'éducation pour au final constituer un bon investissement.

     

    2) Réduire la pauvreté sous toutes ses formes

    Dans les pays en développement, une grande partie de la population subsiste avec seulement 1,25 dollars par jour. En 1990, ce montant pour survivre à baisser de près de 47% à 22% en 2010. En 2015, on pouvait affirmer qu'environ 1 milliard de personnes vivaient encore dans une extrême pauvreté.

    L'éducation permet aux employés du secteur formel d'obtenir de meilleurs salaires. Les personnes qui ont reçu une éducation, ont à ce jour un emploi rémunéré avec des salaires élevés, pour récompenser leur productivité. De ce fait chaque année de scolarisation augmente les salaires de 10%. L'éducation permet la possibilité d'avoir des contrats sûrs. À El Salvador, par exemple, en Amérique latine, 5% des salariés n'ont pas achevé le cycle primaire et ont un contrat de travail mais qui les rend toujours vulnérables. Contrairement à 47% des salariés qui ont suivi l'enseignement secondaire ont signé un contrat. 

    L'éducation améliore les revenus des agriculteurs. En étant dans un pays à faible revenu et avec peu d'éducation de la part des habitants, ils sont sujet de devenir des agriculteurs. Avec le peu d'éducation possible celui-ci va mieux interpréter et s'adapter en fonction de nouvelles techniques de semences ou de qualité des sols qui pourront alors acquérir une meilleure récolte et obtenir plus de bénéfices. Comparé à l'agriculteur qui n'a pas eu la chance de poursuivre son éducation, donc en conséquence il ne saura pas accompagné l'évolution de l'agriculture et de ne pas avoir autant de bénéfices.  

    L'éducation permet d'échapper à la pauvreté chronique. Pour certaines personnes, la pauvreté n'est que passagère. Mais pour d'autres cela peut se prolonger pendant des générations. Pour éviter cela, l'éducation est un moyen majeur à la réduction de la pauvreté chronique. En Éthiopie (un pays de l'Afrique de l'Est), le pourcentage de pauvreté a été réduit de moitié en 1995, cela grâce au relèvement du niveau éducatif dans les zones rurales. En conséquence, entre 1994 et 2009, 16% des ménages ruraux avaient moins de risque de tomber dans la pauvreté chronique si le chef de famille avait terminé ses études de niveau primaire. Dans les zones rurales du Viêt Nam, avoir le chef de famille qui a suivi le premier cycle de l'enseignement secondaire aurait une probabilité de 24% de ne pas entamer plus tard une pauvreté chronique. Pour les chefs de famille ayant suivi le deuxième cycle de l'enseignement secondaire, la probabilité est accrue de 31%.

    L’éducation est un outil de prévention de la pauvreté intergénérationnelle. Au Guatemala,en Amérique latine, la hausse du niveau éducatif et des compétences cognitives des femmes a permit d'allonger la scolarité des enfants. Chaque enfants avec un niveau d'études achevés aura une augmentation de salaire allant de 10% à 35%.


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  • B. Le social

    1) Gain de santé

     L'éducation constitue a elle seul une intervention sanitaire que les responsables politiques. Les personnes les plus éduquées sont en meilleures capacités de détecter des maladies et peuvent donc, agir en conséquence.

    L'éducation des mères a sauvé des millions de vies d'enfants. L'éducation maternelle a manifesté une double importance dans chaque vie d'enfants épargnées ce qui conduit à une baisse de la mortalité infantile. Entre 1990 et 2012, le nombre total d'enfants qui meurent avant leur cinquième anniversaire a baissé de 12,6 à 6,6 millions, dont 6,1 millions dans les pays qui on un faible revenu et un revenu moyen inférieur. Pour éviter le décès de trop d'enfants, l'éducation est un élément majeur à respecter. Dans les pays avec un faible revenu et un revenu moyen inférieur, le taux de mortalité infantile de moins de 5 ans baisserait de 49% si toutes les femmes disposeraient d'un enseignement secondaire, ce qui reviendrait à épargner 3 millions de vies humaines. Les mères ayant été scolarisées ont en moyenne 23% plus de probabilité d'accoucher avec la présence d'une sage-femme ou d'une accoucheuse qualifiée. Sans cette présence près de 40% des nouveaux nés décèdent à cause de possibles complications au moment de l'accouchement. Les mères alphabétisées ont plus de chance de faire vacciner leurs enfants. Si les mères non-instruites avaient achevé leur enseignement secondaire il y aurait plus 47% d'enfants vaccinés dans les pays à faible revenus.

    L'éducation joue un rôle majeur dans la prévention des maladies. Selon l'enquête sur la santé dans le monde, le fait d'avoir achevé le premier cycle du secondaire donne 18% de chances supplémentaires de ne pas se déclarer en mauvaise santé, par rapport à un individu non instruit ou n'ayant pas achevé l'enseignement primaire. Donc l'éducation est un outil puissant. Aux États-Unis, les plus instruits avaient plus de probabilités de fumer dans les années 1950, mais ils ont été rapides à modifier leurs comportements lorsqu'on a commencé à commencer à circuler les informations sur les dommages du tabagisme.

    2) L'autonomisation des femmes

    L'éducation peut être un élément du processus de transformation sociale mobilisant les femmes et les hommes pour la création d'une société plus égalitaire. L'éducation est un facteur d'autonomisation des femmes, elle permet de surmonter les différentes formes de discrimination sexuelle et d'opérer leurs propres choix de vie. L'autonomisation est bénéfique pour les femmes mais aussi améliore les conditions de vie de leurs enfants et renforce la cohésion sociale.

    L'éducation devient un passeport permettant aux femmes d'investir le marché du travail. Les femmes instruites ont plus de chances de trouver un travail mieux rémunéré que les femmes analphabétisées. Nous pouvons retrouver ce cas au Mexique, ainsi 48% des femmes qui ont fait leurs études secondaires se sont faites employées avec une meilleure préférence comparé à 39% des femmes en ayant seulement un niveau d'études primaire. 

    L'éducation aide les femmes à se faire entendre. En Inde, si les femmes ont suivi un enseignement secondaires, elles ont une probabilité de 30% de se faire entendre par leurs conjoints alors que les femmes non instruites ont moins de chances de se faire entendre.

    L'éducation des femmes de décider plus librement de leur grossesse. En Afrique subsaharienne et en Asie de l'Est et de l'Ouest, 1 fille sur 7 tombe enceinte à ses 17 ans, ce qui représente 3,4 millions d'enfants nés accidentellement. Dans ces deux régions, si toutes les femmes seraient instruites le taux de grossesse baisserait de 59%, alors le nombre d'enfants à 1,4 millions.

    L'éducation renforce la confiance des femmes en elles-mêmes et leur perception de la liberté. En Sierra Leone, l'instruction des plus jeunes femmes a été permises grâce à l'arrêt de la guerre civile ce qui a entraîné l'essor des possibilités de scolarisation et une baisse de la tolérance des femmes vis-à-vis de la violence domestique de 36 à 26%.

    Dans certaines régions, la transition démographique a subit une hausse et le taux de natalité et de mortalité infantile ont au contraire subit une baisse, et cela entièrement grâce à l'éducation. Au Brésil, grâce aux progrès du niveau de scolarisation, le taux de fécondité a baissé considérablement d'environ 70% entre les années 1960 et 1970. L'Afrique Subsaharienne pourrait effectivement prendre la même voie. Dans cette région du monde, les femmes analphabètes donnent naissance en moyenne à 6,7 enfants, les femmes ayant suivies le cycle primaire ont en moyenne 5,8 enfants et enfin les femmes qui ont achevé l'enseignement secondaire mettent au monde en moyenne 3,9 enfants. Ce nombre pourrait effectivement chuter de 37% à 31%, si une grande partie des femmes étaient instruites d'un enseignement secondaire. 

     


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  • C. L'environnement

    Le niveau d’instruction ne se traduit pas automatiquement par un comportement plus respectueux de l’environnement. Cependant, les gouvernements peuvent dialoguer, persuader et discuter. Éduquer sur le dérèglement climatique ceux qui sont actuellement à l’école contribuera à façonner et à soutenir l’élaboration des décisions futures. De plus, un débat public et international encouragera les responsables politiques d’aujourd’hui à adopter une action vigoureuse dès à présent.

     Les personnes les plus instruites ont souvent en général des styles de vie en respect de l’environnement puisque les conséquences du dérèglement n’est pas encore sensible au dérèglement climatique par la grande partie de la population et beaucoup n’y voient qu’une lointaine menace. Néanmoins, lorsque des populations sont confrontées à des défis majeurs, l’environnement rentre plus dans les préoccupations.

    L’éducation améliore la sensibilisation et le souci de l’environnement. Un des rôles clefs de l’éducation consiste à améliorer la compréhension scientifique du dérèglement climatique et aux problèmes environnementaux. Les élèves qui ont obtenu les notes en sciences de l’environnement dans les 57 pays participant à l’enquête PISA de 2006 se sont aussi déclarés plus sensibilisés aux problématiques environnementales. En effet, on remarque que plus le niveau d’instruction d’une personne était élevé, il était alors plus probable qu’elle se préoccupe de l’environnement.

    L’éducation favorise les changements de comportement en incitant les citoyens à s’engager davantage en faveur de l’environnement. Les personnes plus instruites ont non seulement tendance à être plus concernées par ls questions environnementales mais elles se mobilisent aussi pour promouvoir et soutenir les décisions politiques en faveur de l’environnement, une pression essentielle pour pousser les gouvernements à signer les accords contraignants nécessaires à la réduction des niveaux d’émission.


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  • A. Une éducation inclusive

    L'éducation inclusive a été mise en place permettant le droit à l'éducation pour tout les élèves, en éliminant toutes les formes de discrimination. L'inclusion permet d'orienter les politiques et pratiques éducatives sur le droit humain de l'éducation et d'une société plus juste et équitable. 

    L'inclusion est à la fois un processus d'exclusion de l'élève à l'éducation mais aussi un processus d'inclusion: Elle consiste à adapter ou transformer le système éducatif, en priorité les méthodes d'apprentissage pour essayer de satisfaire les besoins de tout les élèves. Des interventions sont nécessaires au profit des programmes, de la nature de l'enseignement et la qualité de l'environnement d'apprentissage. Le milieu d'éducation ne doit pas seulement être scolaire et efficace mais il doit surtout être un milieu agréable, sûr, propre et sain. 

    À fin de tenir compte des groupes marginalisés et de leurs problèmes d'apprentissage, l'inclusion propose une approche dès la petite enfance pour pallier ces problèmes éducatif. 

    La Conférence mondial sur les besoins éducatif a été réalisé à Salamanque, en Espagne (1994), ce qui a donné un nouveau sens à l'éducation inclusive, de ce fait la conférence a affirmer que "les écoles ordinaires ayant cette orientation intégratrices constituent le moyen le plus efficace de combattre les attitudes discriminatoires, en créant des communautés accueillantes, en édifiant une société intégratrice et en atteignant l'objectif de l'éducation pour tous [...]". 

    Cette vision a été affirmer par le Forum mondial sur l'éducation tenu à Dakar en 2000. Ce Forum a confirmé que l'éducation est en obligation de venir en aide à tout les défavorisés, les handicapés, les plus pauvres de la société, aux enfants travaillant dès leurs plus jeunes âges, les jeunes et adultes souffrant du VIH, de la faim ou d'un mauvais états de santé. 

    B. Une éducation équitable

    L’accès et l’apprentissage équitables des filles, plus particulièrement des femmes et des jeunes filles, doivent être au cœur de nos préoccupations.

    Généraliser l’accès à l’éducation pour tous les enfants, les jeunes et les adultes et promouvoir l’équité. Il est nécessaire aujourd’hui d’identifier les obstacles rencontrés par de nombreux individus dans l’accès aux opportunités d’éducation ainsi que les ressources nécessaires pour les surmonter.

    L’équité dans l’éducation, c’est le moyen de parvenir une égalité réelle, elle permettrait de meilleures opportunités à tous les élèves pour libérer leur potentiel. Elle enveloppe les actions spécifiques dans un objectif de lutter contre les désavantages historiques et sociaux qui bloquent les élèves de bénéficier d’une éducation équitable. Ces mesures ne sont pas équitables, en revanche elle sont mises en œuvre pour permettre l’équité et l’égalité des résultats.

    Les femmes et les filles représentent toujours la majorité des enfants non-scolarisés et des adultes analphabètes, et leurs opportunités d’apprentissages sont compromises par un certain nombre de facteurs.

    Éducation de qualité et tout au long de la vie

    Il est indispensable de fournir à tous les enfants, tous les jeunes et tous les adultes une éducation qui réponde à leurs besoins et qui soit pertinente pour leur vie. Il est nécessaire de réviser les systèmes éducatifs. Les compétences, les connaissances, les valeurs et les attitudes que l’enseignement et l’apprentissage doivent prendre en compte les besoins et les attentes des individu, notamment celui du monde du travail. Il faut bien évidement enseigner des compétences de bases telles que la lecture et les mathématiques mais aussi encourager et développer l’esprit critique et favoriser le désir et la capacité d’apprendre tout au long de la vie.

    Le pays a une forte influence sur la qualité de l’apprentissage des élèves, spécialement pour les pays en développement qui sont généralement confrontés à une grave pénuries d’enseignants qualifiés, tandis que les enseignants en activité sont mal payés, ils souffrent d’un faible statut social et professionnel.

    Bénéficier d’une éducation de qualité est essentiel pour répondre aux besoins fondamentaux des individus, mais aussi pour favoriser les conditions de la paix mondiale et notamment du développement durable.

    Pour y parvenir, il ne suffit pas de mesurer ce que les élèves apprennent : il est fondamental de cibler les expériences en classe et de mettre l’accent su l’éventail de compétences nécessaires pour le bien-être tout au long de la vie et la cohésion sociale. Une population qualifiée est la clé du développement durable et de la stabilité d’un pays.

    L’apprentissage tout au long de la vie consiste à répondre aux besoins d’apprentissage variés et inscrits dans des contextes spécifiques de tous les groupes d’âge, et notamment à acquérir les compétences techniques de base en lecture et en calcul, à la fois par le biais de l’éducation.

     


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  • Kaïs

    Le tpe est expérience formidable.

    Introduction

    Lors de leur année de première, les élèves sont amenés à effectuer des Travaux Personnels Encadrés (TPE). Ainsi, pour mon année de première économique et sociale, j’ai travaillé avec Maria-Înes LOPES TIMOTEO et Karen FRATANI sur : L’éducation, un enjeu du développement durable. Ce thème devant regrouper deux matières imposées : l’histoire-géographique et les sciences économiques et sociales.

    Développement

    I / Sujet

    Notre choix de TPE étant sur le lien entre l’éducation et le développement durable. Nous avons choisi comme problématique : En quoi l’éducation est enjeu du développement durable ?

    Ce sujet a été choisi progressivement. En effet, nous voulions tout  ,v,hvjvcjcj

    II / Le parcours

    Au départ, Romain ne faisait pas parti du groupe. Il arrive à la deuxième séance. Nous choisissons alors le thème des ponts suspendus, et définissons notre problématique. Puis, nous avons choisi de présenter notre TPE sous forme de site internet, et de faire une maquette. Nous avons aussi cherché les thèmes exploitables et en rapport avec la problématique, ce qui nous a permis de faire un plan. Au début de chaque séance et jusqu’à la fin, nous nous donnions des buts à atteindre pour la journée.

    Comme dit précédemment, nous nous partagions les tâches en début de séance, ce qui nous a permis de travailler équitablement, et de ne pas laisser une personne sans rien faire. Chacun choisissait ce qu’il voulait faire le vendredi matin. Pour ma part, je dois dire que je me suis beaucoup investi les premières séances sur le site, le créer, le mettre en page et faire des rubriques. Au niveau du TPE, j’ai travaillé entre autre sur le vocabulaire, l’acier, les fondations. Mais nous nous sommes beaucoup entraider. Ainsi, lorsque quelqu’un avait un problème, les autres l’aidaient. Au total, je pense avoir travaillé très longtemps pour ce TPE, non seulement pendant les heures de TPE, mais aussi à la maison, pour créer des petites animations explicatives pour les forces et les fondations et faire des schémas pour les différentes rubriques. De plus, nous avons dû passer environ 6 heures à l’élaboration de notre maquette.

    Durant ce TPE, nous avons rencontré très peu de difficultés. Une des principales a été de confronter les recherches pour s’assurer de la véracité de nos propos. Une autre difficulté a été la construction de la maquette. Nous avons dû essuyer quelques échecs avant de trouver la bonne idée.

    III / Les apports des TPE

    Ce TPE a été l’occasion de s’intéresser aux ponts suspendus, et à comprendre certains principes de construction. Je pense que c’est un thème qu’il faut étudier, et que très peu de personnes connaissent. La réalisation de la maquette nous a permis de comprendre les difficultés de la conception. Mais au-delà d’un grand apport de connaissances, la maquette a été l’occasion de chercher seuls des solutions à nos problèmes. Le travail d’équipe a je pense aussi noué des liens entre nous. Pour ma part, j’ai fait d’énormes progrès en informatique, avec l’apprentissage du langage html, à travers la conception du site.

    Conclusion

     

    Ce travail pour moi a été un grand plaisir. En effet, malgré le fait qu’il fallait se lever 2 heures plus tôt, j’ai pu évoluer sur différents domaines. L’ambiance était très sympathique et les TPE sont une bonne façon d’évacuer le stress des autres matières.

     

    Karen

     Lors de l'année de premières, les élèves doivent effectuer des Travaux Personnel Encadrés (TPE). Ainsi, j'ai travaillé avec mes camarades Kaïs COURRIER et Maria-Înes LOPES TIMOTEO que je connais depuis la seconde ce qui nous a permis de travailler dans une bonne ambiance. Nous avons décidé comme sujet de parler du développement durable dont nous avons eu l'idée depuis la fin de seconde de l'utilisé mais il fallait le compléter avec un thème qui nous était donner, nous avons donc choisi après avoir longuement réfléchie de prendre les inégalités et avons formulé notre problématique : En quoi le développement durable participe-t-il à la réduction des inégalités dans l'éducation ?  Puis nous l'avons modifié : En quoi l'Éducation est un enjeu du Développement durable ? Puisque cela nous paressait plus raisonnable comme problématique. Ce thème regroupe les deux disciplines géographie et les sciences économiques et sociales.

    Au début, pour réalisé notre TPE, nous avons décidé d'utiliser la plate-forme « Padlet » comme office de carnet de bord pour mettre nos recherches et nos démarches. On a commencé par faire énormément de recherches internet sur le développement durable et sur les inégalités dans l’éducation des pays plus particulièrement de l'Afghanistan et de la Finlande. Pour la production de notre TPE nous voulions le faire sous forme de journal sur « Magmaz », mais nous l’avons finalement fait sous forme de blog sur le site internet « Eklablog ».

    Le TPE m’a rapporté pendant ces quelques mois énormément de connaissances sur l’éducation en Afghanistan et en Finlande et leur différences, pour le développement durable les recherches ont renforcé mes connaissances sur le sujet. J’ai apprécié les TPE puisque c’était un travail en groupe que j’ai pu le faire avec mes camarades. On peut conclure que l’éducation est un enjeu fondamental du développement durable puisque l’éducation est un moyen de réduire les inégalités entre les pays et les mortalité infantile.

    Pour finir, nous sommes tous fiers de vous présenter notre TPE, par internet, à l’adresse suivante : http://tpe-education-dd.eklablog.fr/

     

     

    Maria

    Pour ce TPE, nous avons choisi le thème des inégalités, plus particulièrement en quoi l'éducation est un enjeu du développement durable ? Ces travaux ont en rapport avec la géographie et les sciences économiques et sociales.

    Nous avons tout les trois un certain intérêt envers le développement durable, qui de nos jours n'est pas assez présent dans notre société malgré les nombreux rappels effectués pour améliorer notre planète, c'est pour cela que nous avons choisi ce thème pour sensibiliser le plus de monde possible sur le développement durable mais aussi sur le l'éducation qui est un sujet très discutable dans les pays les moins favorisés. Pour répondre à la problématique, nous nous sommes aidé du logiciel "Padlet" comme office de carnet de bord où nous y avons noté tout le contenu de nos séances de TPE mais aussi toutes nos ressources utiles au sujet. A la réalisation finale du TPE, nous avons choisi de le mettre sous forme de blog, grâce au logiciel "Eklablog" pour avoir un rendu original.

    Au sein du groupe, j'ai eu une bonne implication autant morale que physique. Je me suis davantage impliquée lors du commencement de la de la rédaction car je me suis identifiée à l'écrit que lors des recherches. Ce TPE, m'a beaucoup apprit lors de la rédaction qu'il faut aller à l'essentiel. J'ai un rapport différent maintenant avec la géographie car dorénavant je voit le côté humain de la matière. 

    En conclusion sur ce TPE, nous pouvons effectivement affirmer que l'éducation est un enjeu du développement durable. En effet dans ces trois catégories existences du développement durable, c'est-à-dire l'économie, le social et l'environnement, l'éducation est un facteur primordial car si ces 3 pilliers ne sont pas correctement structurés et mit en place dans un pays alors le système éducatif est contraint de reculer en dépit des élèves entrants dans ce système. 


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  • Conclusion :

    Par conséquent, nous pouvons affirmer que l'éducation est un enjeu fondamental du développement durable. D'une part, il est le gage de la réduction de la pauvreté chronique et intergénérationnelle, d'une croissance démographique maîtrisée, réduit la mortalité infantile pour les pays en développement et relance la croissance économique. D'autre part, il est le facteur d'une société plus égalitaire, il permet l'autonomisation des femmes donc l'égalité entre les sexes. Elle amène de meilleurs conditions pour se soigner et est un outil préventif contre les maladies. Par ailleurs, l'éducation rend la préoccupation environnementale plus importante en adoptant de nouveaux comportements.

    L'éducation c'est un facteur d'épanouissement personnel, d'autonomisation et de développement social. Elle est le garant d'une société plus développée, prête à relever les défis du développement durable. Notre société contemporaine ne peut que s'améliorer en amélirant, favoriser, généraliser l'éducation pour tous, qui prend parfois une place secondaire pour certains pays.

    Nous mesurons la chance d'être étudiant français, de pouvoir bénéficier de conditions de travail favorables à notre réussite scolarité et d'être dans un pays en situation de stabilité.

    https://www.mindomo.com/fr/mindmap/33512103775a418d8c30249941d9378b

     


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